Oléron Island Stand Up Paddle Challenge, 22-23-24 Juin 2012

Ce sport a grandi du fait d'un développement commercial manifeste, le développement associatif est moins évident.
Certains acteurs de ce développement commercial commencent à s’inquiéter du petit nombre de protagonistes présents sur ce genre d'événements en France.

Le développement des organisations répond me semble-t-il aux mêmes principes que le business:

- bien définir son segment de clientèle et proposer un produit adapté: si on vise le marché de masse il faut une course dont les modalités sont compatibles.

- si on choisit le marché de masse, il faut pouvoir s'appuyer sur un marché intérieur suffisant. Aujourd'hui en France seule la Méditerranée Est a un réel marché intérieur, sans avoir besoin d'exporter son produit (donc en l'occurrence de faire venir les coureurs) pour faire la masse sur la ligne de départ.

Ainsi les organisateurs dans certaines zones françaises ont une réelle difficulté faute d'avoir suffisamment de coureurs locaux. Leurs courses ont du mal à dépasser une trentaine de coureurs (ce qui fait rêver les espagnols par exemple, pour qui c'est beaucoup, tout est relatif).
Pour avoir une épreuve qui regroupe à la fois beaucoup de coureurs et un beau plateau de "têtes de séries", il est donc indispensable actuellement dans ces zones de réussir à attirer à la fois tous les coureurs locaux tous niveaux confondus et des coureurs extérieurs de bon niveau (ceux qui de fait se déplacent quand même le plus souvent).

C'est une subtile alchimie qui allie la recherche commerciale de sponsors et de prize-money à une attention prioritaire portée aux modalités de courses pour qu'elles soient accessibles à tous (je ne parle pas des "débutants", qui peuvent avoir une course spécifique). Et surtout le coeur de l'organisation c'est la convivialité, l'atmosphère, l'attention portée à chaque participant. Ce sont plein de petits détails qu'il faut prévoir, au hasard par exemple cette année à Marseille (ce n'est pas la seule course qui le fait, mais les circonstances ont fait que c'était bien réussi) suggérer aux coureurs d'aller à la rencontre des derniers de la course pour les accompagner. Il ne s'agit pas de copier, mais d'inventer la personnalité (avantage compétitif différenciateur, comme ils disent ) de la convivialité de chaque épreuve.


Et j'ajouterais que j'ai constaté que les organisateurs qui oeuvrent toute l'année pour le développement du SUP dans leur zone n'ont pas de difficultés à attirer quasiment tous les coureurs locaux, on n'a rien sans s'investir durablement . C'est bien de terminer sur l'importance du développement associatif....

Plappe's paddle a écrit:Ce sport a grandi du fait d'un développement commercial manifeste, le développement associatif est moins évident.
Certains acteurs de ce développement commercial commencent à s’inquiéter du petit nombre de protagonistes présents sur ce genre d'événements en France.

Et Michel44 dit

Et j'ajouterais que j'ai constaté que les organisateurs qui oeuvrent toute l'année pour le développement du SUP dans leur zone n'ont pas de difficultés à attirer quasiment tous les coureurs locaux, on n'a rien sans s'investir durablement . C'est bien de terminer sur l'importance du développement associatif....

Pour preuve du succès des "petites organisations", ce week-end, nous serons certainement au moins une quarantaine à Riantec sans compter les pirogues, etc alors qu'il y a un événement dans le sud, un downwind dans le sud-ouest et que deux, parmi les plus illustres locaux de la Petite Mer, sont absents (Pierrot en mer et Gaétan en repos mérité)

Multiplier les "grosses" organisations, c'est inévitablement les diviser. La France, c'est pas l'Amérique!

La vidéo de la longue distance :


La vidéos des beach races :